Adieu l’étiquette de pseudo-science occulte réservée aux mamies. L’astrologie n’a jamais été aussi hype. Décryptage d’un phénomène qui buzze au-delà des étoiles.
L'astrologie : une renaissance online
Cet art divinatoire basé sur l’observation des astres et des phénomènes célestes remonterait à l’Antiquité et jusqu’il y a peu, notre unique contact avec les astres se limitait à une page d’horoscope enfouie à la fin des magazines. Aujourd’hui, c’est via des applications, comptes Instagram (@notallgeminis, @ astrotruc, @jakesastrology, @astrowonders), podcasts ou newsletters qu’elle s’infiltre. L’astrologie séduit toute une nouvelle génération qui n’hésite pas à se la réapproprier à coup de « mèmes » hilarants. Maheva Stéphan-Bugni, trentenaire, est enseignante et auteure de science-fiction. En août 2018, elle lance sur un coup de tête (« Je suis Bélier, CQFD » précise-t-elle) le compte Instagram Astrotruc. En nerd assumée, elle mixe références à la pop culture et second degré pour aborder les astres tout en vulgarisant l’information. « L’astrologie sert à parler de nous-mêmes et à avoir un discours réflexif sur nos travers : je trouve que l’humour est un formidable moyen de transmission, surtout quand il n’est pas oppressif. » Et ça fonctionne plutôt bien puisque son compte est suivi par pas moins de 239.000 adeptes.
Une génération curieuse et ouverte
Perspectives d’avenir incertaines, manque de stabilité économique, dérèglement climatique et autres pertes de repères justifieraient ce nouveau boom de l’astrologie auprès des